Votre enfant est dys, il ne tient pas en place, il a du mal à faire du vélo, son écriture est illisible, il est agressif, il s’affale sur sa table, il est maladroit : tout ça n’a peut-être rien à voir avec un handicap ou un TDA/H mais avec un réflexe archaïque.
Ce sont ces réflexes observables chez tous les nouveau-nés comme la marche, l’agrippement ou la succion. Ce sont des mouvements automatiques involontaires en réponse à certains stimuli, nécessaires à la survie et au développement du nouveau-né.
Les reflexes archaïques apparaissent pendant le développement fœtal. Ils sont utiles lors de l’accouchement et pour le développement du nourrisson.
Ces mouvements automatiques vont devoir évoluer pour laisser place à des mouvements posturaux volontaires et contrôlés. Ils sont la base d’un bon développement neurologique, moteur, émotionnel et cognitif du nourrisson, de l’enfant et de l’adulte.
Cette évolution peut être perturbée par un accouchement difficile, un manque de stimuli ou une stimulation précoce, un choc émotionnel, un accident…. Un réflexe peut ne pas s’intégrer correctement ou même ressurgir plus tard.
Un réflexe archaïque toujours actif parasite le bon développement de l’enfant ou de la personne qui va devoir mettre en place un mécanisme de compensation. Des troubles des apprentissages et du comportement apparaissent alors.
À tout moment de la vie, quel que soit l’âge, étant donné la plasticité cérébrale, il est possible de rééduquer le corps et de retrouver un bon chemin neuronal.
Par de simples mouvements isométriques et des stimulations sensorielles, le corps intègre de nouveaux patrons de mouvement. Par un travail quotidien et ludique de 5 minutes, les réflexes archaïques s’intègrent pour laisser place à des mouvements contrôlés.
Formée à la méthode d’Intégration Motrice Primordiale ou IMP de Paul Landon, je vous propose un bilan selon vos objectifs et un remodelage personnalisé de vos réflexes au cabinet.